Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/05/2006

Gabrielle Althen

 

Parole donnée

 

Le corps approvisionné de fraîcheur, navette à plonger dans la chambre veuve du secret, jeune sirène, elle plonge dans l'eau verte et en revient brillante de musique. Seront redistribués les mots qui se sont acérés dans l'épreuve, jusqu'à ce que, sous les voix du concert, l'estafilade de la joie parle plus haut que nous.

 

 

In : Il faudra que je me coupe les doigts, ils m'empêchent d'écrire :
anthologie. - Voix d'encre, 2000. - 190 p.

 

Gabrielle Althen

 

Née en 1939. Professeur émérite des universités, sous le nom de Colette Astier. Parmi ses autres recueils : Le coeur solaire (Rougerie, 1976) ; Présomption de l'éclat (Rougerie, 1981, Prix Louis Guillaume) ; La raison aimante (Sud, 1985) ; Le pèlerin sentinelle (Le Cherche Midi, 1994) ; Le nu vigile (La Barbacane, 1995).

 

16:50 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie