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21/02/2011

Bernard Chambaz

 

Ce que la nuit brasse comme paysage d'immensité

Comme noir qui se creuse

Où nous devinons mais c'est assez

Pour avancer

Les rochers bordant le ciel

La sagesse d'un ange le trône

Et les feux qui vacillent dans leur niche

A cause du vent d'est

Avant que tu ne voies, le premier, le jour

Te révéler les courbes en contrebas du mont Sinaï.

 

 

Entre-Temps (Flammarion, 1997, 202 pages)

 

 

Bernard Chambaz

Né en 1949. Parmi ses autres recueils : & le plus grand poème par dessus bord jeté (Seghers, 1983) ; Corpus (Messidor, 1985) ; Vers l'infini milieu des années quatre-vingt (Seghers, 1989) ; Italiques deux (Seghers, 1992); Échoir (Flammarion, 1999) ; Été (Flammarion, 2005, Prix Apollinaire) ;  Été II (Flammarion, 2010).

Ainsi que des essais, des romans, des récits. Prix Goncourt du premier roman en 1993.

 

 

15:38 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

L'aube s'éveille du fond de la nuit.
Merci pour ce partage.

Écrit par : Victordali | 22/02/2011

Les commentaires sont fermés.