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10/05/2006

Luce Guilbaud

 

 

Il faut citer la transparence

et l'errance intérieure

à comparaître devant la pluie

et nous serons lavés

de nos tristesses

et de nos nuits sans rêve

nous observerons le pic-vert

ses trajets familiers

ses choix d'écorce et d'herbe neuve

 

Nous reconnaîtrons nos choix

devant les nuages traversant nos fenêtres.

 

 

 

Le coeur antérieur. - Éditions du Dé bleu, 1998. -  83 p.

 

 

 

Luce Guilbaud

Née en 1941. Parmi ses autres recueils : La mutation des racines (Saint-Germain-des-Prés, 1975) ; L'âge des terres fluides (Arcam, 1978) ; Autoportrait à ciel perdu (Tarabuste, 1998) ; Rouge incertain (Dé bleu, 2002) ; Une pluie de non-retour (Dumerchez, 2002).

 

 

 

08:50 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie

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