18/08/2006
Monique Saint-Julia
Parfois les mots mentent, traînent des fumées, des vapeurs d'eau, cachent des émotions comme les voilettes dissimulent les visages.
Dans un jardin botanique : un chat de feuillage roulé en boule, des arbres élancés défilent à l'infini.
Une paresse glisse. Un nuage d'oiseaux se pose sur les platanes.
Un train de paysages. - L'Arrière-Pays, 2005. - 43 p.
Monique Saint-Julia
Née en 1938. Parmi ses autres recueils : De mains pigeonnières et d'herbes libres (Guy Chambelland, 1973) ; La grippeminaude (Guy Chambelland, 1997) ; Belles saisons (Guy Chambelland, 1988) ; Entre Jour (Le Tocsin des mots, 2002). En tant que peintre, a exposé à Toulouse, Nantes, Paris et en Angleterre.
14:36 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie
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