20/09/2006
Patricia Cottron-Daubigné
On peut guetter l'immobilité du temps
le passage retenu de l'aube
se perdre dans la fraicheur du thym
agitée par un insecte
croire en l'invincibilité de l'été
sa gloire souveraine
on peut s'abreuver aux cuisses
d'un amour
ce sera toujours
écartelée
disjointe
martelée
bras en croix
sous la poussée des jours
Le scalpel des jours. - Le Chat qui tousse, 2000. - 24 p.
Patricia Cottron-Daubigné
Née en 1955. Parmi ses autres recueils : Portraits pour ma mémoire (Soc et Foc, 1996) ; Tesselles des jours et des nuits (L'Épi de seigle, 1998) ; Le battement des éphémères (Clapas, 2000) ; Rumeurs romaines (Éditinter, 2001) ; Elle, grenat noir (Le Dé bleu, 2002).
07:10 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie
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