09/02/2014
Jean-Luc Peurot
Doucement, tout rentrera dans l'ordre
Les flèches les plus sûres dans le sable meurent
comme en silence le désir sans cesse à dévêtir
voici l'amante de main en main précieuse
cette ombre d'encre où l'incendie commence
Mémoire récitée à deux voix
... poursuivre ton approche par fragments, entre tes jambes d'eau salée, flèches vives d'un glaïeul innommé.
nos promesses de mains pures se précisent comme des baillons privés de cris.
les langues aiguisées, l'une à l'autre précieuses, murmurent, murmurent la mort.
... l'image de nos dérives comme l'encre est indélébile.
poèmes publiés dans 12 poètes, 12 voix(es) :
anthologie critique de poètes du Limousin / Joseph Rouffanche.
- Cahiers de Poésie verte, 1997.
Jean-Luc Peurot
Né en 1956. Parmi ses recueils : La branche la lumière (Hyères Informations, 1980) ; La saison venue (éd. Rougerie, 1983) ; Le silence est à ce prix (éd. Rougerie, 1986) ; L'engramme (éd. La Main courante, 1993) ; Camera obscura (éd. Sixtus, 1994) ; Le corridor : onze intervalles vibrés (éd. La Main courante, 1998).
Un essai : Tombeau du Marquis de Sade (éd. Honoré Champion, 2012, précédé de La réalité déplacée / Bernard Noël).
18:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie
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