Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/07/2006

Gilles Baudry

 

Toute saison porte sa rosée,

      sa note vive

et son long vol de ciels cendrés.

       Ainsi, cher Pierre Gabriel,

rien n'altérait votre questionnement :

      ni ce trop plein

de larmes blanches, de sources blessées,

      ni la nuit essentielle

où tant d'étoiles vrillent, où tant

       d'atomes veillent

au lucernaire du poème.

 

 

 Nulle autre lampe que la voix. - Rougerie, 2006. - 93 p.

 

 

Gilles Baudry

Né en 1948. Parmi ses autres recueils, tous publiés aux éditions Rougerie : Jusqu'où meurt un point d'orgue ? (1987) ; Il a neigé tant de silence ; La seconde lumière (1990) ; Invisible ordinaire ; Présent intérieur (1998) ; Versants du secret (2002).

 

 

 

 

 

 

11:35 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, poète

02/07/2006

Chantal Couliou

 

Entre les odeurs de cuisine et de lessive, elle écrit, le tronc ligneux de l'épicéa que l'on prend pour confident, le bleu des ombres que l'on prend pour amant.

Derrière la porte, le renoncement, la soif que l'on ne peut apaiser et les petits bruits du coeur.

 

 

Il y a des jours. - Fer de chances, 2001. - 60 p.

 

 

Chantal Couliou

 

Née en 1961. Parmi ses autres recueils : De l'algue à la pierre (Encres vives, 1997) ; Petite suite pour un été (Fer de chances, 1998) ; Petits bonheurs (Le dé bleu, 1999) ; Des chemins de silence (Blanc Silex, 2000) ; Point d'attache (Gros textes, 2003) ; L'avancée des jours (Éclats d'encre, 2004).

16:50 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème

01/07/2006

Maurice Regnaut

 

 Reine Fusée, ogive d'espérance,

    Proie et témoin, plus seul que mort,

Les mains au ventre et les ongles dans l'âme,

    Noir, j'ai vu noir, j'ai vu la nuit,

 

 Reine Fusée, ogive d'espérance,

    Je le sais, que c'est dans un cri

Moi que j'ai vu, moi et toute ma haine,

    Noir, j'ai vu noir, c'était ma nuit,

 

 Reine Fusée, ogive d'espérance, 

    Je connais trop pour aimer être,

On fait du rêve et le rêve trahit,

    Noir, rien n'est noir, c'est moi la nuit,

 

 Reine Fusée, ogive d'espérance,

    Comment venir à ce qui meurt,

Comment aussi, comment, Reine Fusée,

    A ce qui vient, comment mourir ?

 

 

LBLBL. - Dumerchez, 2001. - 91 p.

 

 

Maurice Regnaut

 

1928-2006.

Parmi ses autres recueils : 66-67 (P-J. Oswald) ; Ternaires (P-J. Oswald) ; Recuiam (Ipomée) ; Nous (Dumerchez, 2006).

A consulter : http : // www.maurice-regnaut.com