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24/07/2006

Véronique Joyaux

 

J'aurais aimé partir

ce soir les trains sont bleus,

Ecoute la pluie lentement tomber,

J'aime un visage comme des branches de peuplier invisible,

on y voyage jusqu'à la nuit

dans l'embrasement des fleurs horizontales

telles des coulées de volcan

et nulle tristesse ne m'habite.

 

 

Haies vives. - L'Idée bleue, 2005. - 93 p.

 

Véronique Joyaux

Née en 1953. Depuis 1986, textes publiés dans les revues Arpa, Aujourd'hui poème, L'Arbre à paroles, Oracl, Voix d'encre, ...

Voir aussi : Ma note de lecture sur Haies vives, dans le dernier numéro (juin 2006) du Marché des Lettres : http://poesie.evous.fr/marche-de-la-poesie/lettres/_doc/marche_des_lettres_6.pdf

 

 

06:10 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie

Commentaires

RUCHE

Les trains bleus vont toujours vers nulle part, ils sont rêves parfumés aux senteurs tropicales que les abeilles ignorent du haut de leur piedestal. Le miel se produit en silence dans une gare de cristal, les émulsions de la gelée royale ne troublent pas l'oeil d'une larme. La reine étreint ses ouvrières dans un baiser troublant et l'harmonie ne cesse d'encenser la ruche aux mille reflets sereins. L'apiculteur, en vaillant chef de gare, est toujours disponible pour les soins et, quels que soient les climats incertains, la récolte est toujours un prodige d'excellence. Cette année, il fera du miel de fleurs de soleil pourpre.

Écrit par : gmc | 25/07/2006

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