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29/09/2006

Max Alhau

 

Un jour nos rêves nous seront restitués, nous n'aurons plus besoin de la réalité pour comprendre le monde et l'habiter.

 

Nous aurons voyagé au large d'un continent dont nous pressentions les formes effacées.

 

Les eaux auront bientôt recouvert nos traces et des promeneurs inconnus se porteront à notre rencontre, éblouis par une telle transparence.

 

 

Proximité des lointains. - L'Arbre à paroles, 2006. - 61 p.

 

 

Max Alhau

 

Né en 1936. Parmi ses autres recueils : Ici peut-être (Rougerie, 1987) ; Sous le sceau du silence (Rougerie, 1995) ; Le fleuve détourné (L'Arbre à paroles, 1995) ; Cette couleur qui impatiente les pierres (Voix d'encre, 1998) ; A la nuit montante (Voix d'encre, 2002) ; Nulle autre saison (L'Arbre à paroles, 2002) ; Horizons et autres lieux (Encres vives, 2004) ; ... ainsi que qautre recueils de nouvelles.

 

 

 

13:47 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, poète

Commentaires

Bonjour,

Merci de partager vos poèmes avec nous...
On apprend tous les jours et on reçoit tant des autres...

Écrit par : wuday | 29/09/2006

A TES PIEDS

Les traces ne sont que d'eau dans l'océan, nul besoin qu'elle soient effacées, elles ne sont qu'imagination.

La réalité n'est constituée que d'idées fictives, pas de vraie raison de se chamailler pour qui est pure lucidité.

Pressentir n'est pas voir, le continent se tient toujours au même endroit depuis la nuit des temps.

Mais il est rare qu'on croise des promeneurs dans cette région fréquentée seulement par des morts.

Écrit par : gmc | 29/09/2006

Les commentaires sont fermés.