19/12/2006
Michèle Finck
Lied
Te souviens-tu du ciel qui s'étirait dans nos torses
Le violon tenait une bougie de neige
L'archet tremblait à chaque souffle du temps
On s'agenouillait dans la bruine du ciel.
Et tout en bas dans la mare le reflet
De ta main qui caresse les poils humides
Et très doux du chat de la mémoire.
(extrait de Éphémérides de neige, textes publiés dans le n° 8 de la défunte revue Les Heures, juin 2006).
Michèle Finck
Professeur de littérature comparée à l'Université de Strasbourg. A notamment publié : Yves Bonnefoy, le simple et le sens (José Corti) ; Poésie moderne et danse / Corps provisoire (Armand Colin) ; Poésie moderne et musique (Champion), ainsi que des poèmes, sous forme de livres bibliophiliques, de CD et de revues.
19:13 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poesie
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