10/02/2008
Marie-Pierre Neumann
Contre le ciel repose l’embrun marin de mes nuits.
La volupté des émotions,
S’égare sur ma peau bien trop pâle
Pour s’éterniser auprès de la lumière
Les mots filent et défilent
Entamant une interminable danse
Autour de ma raison.
La sérénité aux aguets,
Sourde à mes cris.
Les murs se couvrent du rouge
Des paroles emprisonnées par la pudeur des sentiments.
(inédit)
Marie-Pierre Neumann
Née en 1975. N'a jamais publié.
18:09 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies
Commentaires
L'HERBE ROUGE
Les sentiments sont sans pudeur
Quand ils sont reconnus
Pour ce qu'ils sont
La pudeur est un symptôme
De la peur créée par une chimère
Sans aucune raison autre
Que le goût du frisson
La sérénité n'est jamais sourde
Son cri muet repose
Sous la fin des réjouissances
Écrit par : gmc | 10/02/2008
Vous ne savez pas qui je suis. Ceci vous paraitra louche, sans doute. Tout ce que j'espère néanmoins c'est que vous veniez me rendre visite. A votre envie. Pour que nous échangions quelques mots et quelques impressions. Bien à vous.
Quant à moi ma sérénité est quelque peu émoussée. C'est le manque de sommeil et je compte y remédier...
Tout est bien, ou tend à l'être. A bientôt.
Écrit par : Néonovalis | 11/02/2008
Si les sentiments sont non partagés
Alors ils doivent être pudiques.
Le cœur doit se taire,
la sérénité s'éloigner.
Alors la douleur m'obsède.
Le manque égare ma raison.
Bleues sont mes rivières de larmes
Noir est mon avenir.
Écrit par : catherine mortier | 17/02/2008
Joli texte :)
Écrit par : Gondolfo | 18/02/2008
Une jolie danse de mots...
Écrit par : Laura | 19/02/2008
Petite réponse afin de remercier les personnes m'ayant laissé des commentaires ; ceux-ci étant et demeurant émotionnellement "parlants" ...
Écrit par : marie-pierre | 20/02/2008
Tu ne sais plus pleurer
ces chagrins de paille où l’enfant se berce
étonné de ses larmes et presque joyeux
du pauvre caillou qui a défait le cercle
Tu ne sais plus pleurer
en aimant la beauté de tes gouttes
tandis que le vent couche
sur tes joues qu’un rien tremble
une langue de sel
Surtout
marée du pauvre
ces mains sur tes cheveux
comme une eau sale et sombre
et toi pensant
rageuse
la plante seule console la feuille dans la feuille
Tu ne sais plus pleurer
mais
as-tu jamais osé ?
Écrit par : Viviane | 22/03/2008
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