23/08/2008
Jean-Luc Aribaud
Trop rarement vont les yeux
dans la beauté augurale de l'écorce,
cherchant continuité
ou poudroiement d'une nuit
qui jamais n'a été pensée.
Mais s'ils savent s'instruire ainsi
au delta de la sève
et de l'âge qui les encercle,
la cime, dans une aube d'infinie tendresse
les pressera contre le ciel.
Instants de rien. - L'Arrière-Pays, 2001. - 60 p.
Jean-Luc Aribaud
Né en 1961. Parmi ses autres recueils : Extravagantes réalités. Dans les marges de cendres (avec P. Dours, N & B, 1995) ; Celle qui attend (Filigranes, 1996) ; Les mondes illimités (L'Arrière-Pays, 1998. Prix Louis Guillaume 1999) ; Double je (Opales, 2002) ; Une brûlure sur la joue (préface d' Éric Brogniet, Castor Astral, 2004) ; Écrire là où la muse est : la visitation d'écriture (avec Philippe Berthaut, Stéphanie Benson, ..., N & B, 2005) ; Passages (Pleine Page, 2005) ; Prophéties (multimédia, Castor Astral, 2006).
Également photographe et éditeur (éditions N & B, http://editions-nb.intexte.net/site/index.php/all?cat=17, lien ci-contre, colonne de gauche).
05:55 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies
Commentaires
Je lis depuis des mois et des mois votre site.
Ce texte m'a tellement touchée que je ne peux plus rester dans le silence.
Je vous remercie vraiment.
Écrit par : agnès | 28/08/2008
Les mots voyagent donc.
Alors faisons-leur confiance.
"Empreinte du parfum des saintes solitudes,
Jetons l'œuvre à la mer, la mer des multitudes."
Nonobstant son vocabulaire un tantinet désuet, il n'a pas tort, le petit père Vigny.
Écrit par : Pierre | 28/08/2008
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