21/09/2007
Paul de Brancion
Il y a un orage sans étoile
dans le ciel éclairé
qui strie mon coeur
avec des nuages lents.
C'est très loin à l'horizon
très violent aussi.
Dans le silence de la nuit
sidérée
la voiture roule sur l'asphalte sec
s'arrête un moment
tous feux allumés
la route est déserte.
Ici j'ai vécu comme un rêve mécanique
au milieu d'une nature immobile
qui m'entourait
que j'ai vue
sans jamais pouvoir en tirer plaisir
ni y accéder.
Ainsi j'ai refermé la vitre
et je suis reparti.
Vent contraire. - Dumerchez, 2003. - 80 p.
Paul de Brancion
Né en 1951. Autres recueils : Le marcheur de l'oubli (Lanskine, 2006) ; Tu-rare (LansKine, 2008) ; Alors... musique (Nu(e), 2008).
Romans : Le château des étoiles : étrange histoire de Tycho Brahé, astronome et grand seigneur (Liana Levi, 1985) ; L'enfant de Cederfeld (Albin Michel, 1992) ; Le lit d'Alexandre (A contrario, 2005).
Membre du comité de rédaction de la revue Sarrazine (3, rue de la République 78100 Saint-Germain-en-Laye).
Pour en savoir plus, le site : http://verslaseine.hautetfort.com/ (lien ci-contre, colonne de gauche).
12:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature
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