04/03/2008
Marc Fontana (2)
L'incrédule
Quelles étaient toutes ces eaux cachées en des lieux improbables si seules nuit et jour et qui se sont rejointes rampantes sinueuses pour former le grand détour le mouvement d'impatience l'élan orné de paysages
Veines souterraines affleurement dans les friches dans l'étendue dans la main des saisons et la durée qui ravine le cours de l'oubli
Pourquoi tel passage pourquoi le pli fut-il si marqué comme les pas décident à la fourche du chemin et volent le lointain dans ses premières empreintes ?
Épreuves du grand moment. - L'Harmattan, 2008. - 106 p.
- (Collection Levée d'ancre).
Marc Fontana
Né en 1957. Autres recueils : L'Été devenir (Barré Dayez, 1982) ; Poèmes jazz (Fer de chances, 2001). Poèmes publiés dans les revues Poésie, Arpa, Friches, Linea, Diérèse et Place de la Sorbonne.
Nouvelliste, traducteur de l'italien (Moravia, Ripellino, Marisa Volpi, aux éditions de l'Aube) et du lituanien (Vladas Braziùnas, aux éditions de l'Harmattan), rééditeur des oeuvres de Louis Parrot et rédacteur en chef de la défunte revue Linea.
Pour plus d'informations, voir : http://poezibao.typepad.com/poezibao/2006/05/marc_fontana.html
Recueil publié en octobre 2018 : Traversée du Parc Ritan, éditions Au Pont 9 (Paris), préfacé par Pierre Dhainaut.
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01/03/2008
Mireille Fargier-Caruso
où allons-nous
quand s'étrangle l'étonnement
des songes sur les tuiles
que faisons-nous
du coeur fermé des villes
de leurs chiffons vieillis ?
perdus de l'autre rive
on parle seul le soir pour se réchauffer
sans vaisseau sans accueil sans halte
tout en haut des escaliers
ouverts au vide
il nous faut
encore un peu de souffle
pour le refus
avec les ans
nous sommes moins assoiffés
de jour
Même la nuit persiennes ouvertes.
- Le Dé bleu, 1998. - 74 pages.
Mireille Fargier-Caruso
Née en 1946. Parmi ses autres recueils : Entre les points et la parole (Cherche-Midi, 1981) ; Limites (Le Pont de l'épée, 1984) ; Visage à édifier (Le Méridien, 1988) ; Contre-ciel (Le Pré de l'Age, 1990) ; Séquences au loin (Poésimage, 1991) ; Heures d'été ou l'envers de l'ombre (Arclettres, 1991) ; Blues notes (Le Pré de l'Age, 1992) ; Lettre à L. (Froissart, 1993) ; Dimanche, je vous aime (Pré carré, 2001) ; Silence à vif (Paupières de terre, 2003) ; Ces gestes en écho (Paupières de terre, 2006) ; Un peu de jour aux lèvres (Paupières de terre, 2010).
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23/02/2008
Jean-Max Tixier
Pose ton regard
à l'orée de la forme
Le silence est enclos
dans une goutte d'eau
Il s'écoule sans fin
dans la nuit des mémoires
Une rumeur traverse
la feuille
Déjà le songe
annonce des forêts
Le Manteau de Circé. - Le Taillis Pré, 2003. - 189 p.
Jean-Max Tixier
Né en 1935. Parmi ses autres recueils : En guise de parole (Encres vives, 1970) ; Mesure de la soif (Encres vives, 1972) ; Lecture d'une ville (Sud, 1976) ; La traversée des eaux (Sud) ; L'arrière-temps (La Table rase) ; L'instant précaire (L'Arbre à paroles) ; États du lieu ( Autres Temps, 1992) ; Espace d'un jardin (Clapas, 1993) ; Questions de climat (Autres temps) ; L'oiseau de glaise (Arcantère, 1997) ; Le temps des guêpes (Tipaza, 1997) ; Le jardin d'argile (Cherche-Midi, 1998) ; Chasseur de mémoire (Cherche-Midi, 2001) ; Le temps de l'obscur (Clapas, 2002).
Également romancier, nouvelliste, critique.
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